C’est le dernier soir du Grenoble Alpes Métropole Jazz Festival.
Antonio Faraò en trio donne ce soir un concert de clôture prodigieux.
Il débute en douceur dans une concentration majeure, puis c’est une montée en puissance avec la pulsation de la batterie, de la contrebasse dans des phrases musicales Impressionnantes !
Il se tient droit, ses mains, ses doigts sur le clavier dans une attitude positive. Il est talentueux, précis dans un bel esthétisme d’improvisation.
Regarder jouer Antonio Faraò,, c’est quelque chose, et de l’écouter, quelle chance ! Son contrebassiste pour cette soirée, sourit dans sa barbe fournie, comme un enfant grandit trop vite, son instrument pareil. D’un regard échangé avec Antonio Faraò, il place ses mains et il joue, cordes frottées, frappées, dans un mode d’improvisation fantastique.
Antonio Faraò joue le morceau Evans, de l’album éponyme de 2013 réalisé à New-York avec des ténors du jazz américain. Il a des mots pour ses deux fils et Claudio, un autre fils. Et aussi Syrien children « for all the children suffering in the world », c’est dit en ces temps difficiles et troubles, clairement
Antonio Faraò a collaboré en tant que leader et sideman avec les plus grands nom du jazz : Jack Dejohnette, Chris Potter, Joe Lovano,et Daniel Humair … et il tourne en Europe jusqu’à la fin de l’année en trio, en quartet.
Je vous l’assure, c’est phénoménal.
Merci au Jazz Club de Grenoble sans qui jamais je n’aurai eu la chance d’écouter de pareils musiciens.
Au revoir et à bientôt
- Antonio Faraò : piano
- Makar Novikov : contrebasse
- Pascale Fiore : batterie
