Somptueux hommage à Claude Nougaro ce soir avec vingt et un musiciens sur scène et onze invités pour nous dérouler un tissu de dix-neuf chansons de Nougaro (dont Ka You Ka Yaw cadeau offert à André Minvielle par Claude Nougaro).
Le comédien Jacques Gamblin ouvre le bal en disant le texte de La danse, Marion Rampal, Sanseverino, Jowee Omicil enchaînent avec Le jazz et la Java, puis Marion Rampal seule avec Le Cinéma. un très doux Dansez sur moi par Rampal et Babx. Puis vient Sanseverino qui exécute littéralement Quatre boules de cuir. Thomas de Pourquery inspiré par L’île Hélène livre un solo chaleureux puis nous offre La pluie en compagnie de Babx et Minvielle, Souad Massi très douce et seule pour Les pas. Ray Lema compositeur de la musique de la chanson dans un presque parlare cantando introspectif nous délivre sa version de C’est une Garonne. Le chat par Minvielle, et avec Sanseverino Ka You Ka Yaw. Gamblin dit Un grain de folie et Thomas de Pourquery seul pour une version extravertie de Cécile, puis avec Siân Pottok pour l’Île de ré. Siân Pottok pour un explosif Nougayork avec la complicité « guitaristique » flamboyante de Ludovic Bruni suivi de Bidonville. Gabi Hartman revient pour Tu verras. Une transe vaudou pour L’amour sorcier par Jowee Omicil proprement possédé par l’esprit.
Accompagnés par un orchestre de musiciens survoltés, Jowee Omicil, Gabi Hartmann, Souad Massi et André Minvielle viennent clore cet hommage avec Armstrong, cette ode à l’égalité, à la fraternité bienvenue en cette soirée électorale.
Le public, en communion avec les artistes, a participé pleinement à ce bel hommage au volcanique toulousain, volcanique, car les mots du poète sont des langues de feu qui éclairent la nuit peureuse de l’ennui d’un monde sans musique. Boxeur de lune, cueilleur d’étoiles, Claude Nougaro fut un ornithologue charmeur de mots-oiseaux ré-enchanteur de mondes.
- Violons : Anne Le Pape, Jacques Gandard, Mathias Naon, Johan Renard, Aurelie Branger, Aya Hasegawa, Marion Delorme
- Altos : Julien Gaben, Severine Morfin
- Violoncelles : Justine Metral,,Johanne Mathaly
- Trompettes : Claude Egea, Fabrice Martinez
- Trombone : Daniel Zimmermann
- Saxophone alto, flute, baryton : Remi Sciuto
- Saxophone ténor, flute, soprano : Stéphane Guillaume
- Piano, orgue, rhodes : Sandra Cipolat
- Guitares : Ludovic Bruni
- Guitares Basse, contrebasse et direction : Fred Pallem
- Percussions : Muriel Gastebois
- Batterie : Julien Charlet
Voir la chronique de François Robin « New’Garo. Un torrent de cailloux »