La diva Diana Krall la soixantaine approchant, a pris la grosse tête au propre comme au figuré.
Nonobstant la qualité contestable de sa médiocre prestation, elle a réussi à se mettre toutes les équipes du festival à dos tellement son comportement était indigne d’une personne normale et a fortiori d’une artiste de jazz.
Nous ne sommes pas les seuls à penser cela, il suffit d’aller voir les commentaires sur la page Facebook de Jazz à Vienne (voir ici). Affligeant !
Entre autre, elle se plaignait qu’il y ait trop d’air sur la scène, pas du vent, de l’air… alors qu’elle sait pertinemment que la scène de Vienne est en extérieur vu que c’est son endroit préféré (« My favorite place to play »). Elle l’a eu saumâtre que la mairie ait refusé de privatiser pour sa seule fille et son garde du corps une aire de jeux pour enfants récemment inaugurée à Vienne, etc.
Pour le concert du 9 juillet à Vienne sa production a imposé de limiter à quatre et seulement quatre le nombre de photographes autorisés officiellement à prendre des photos du concert (sans compter les milliers de spectateurs qui ne s’en sont pas privés) ; de plus ces quatre photographes devaient se placer à quarante mètres du piano, de côté. A ces quatre photographes (dont celui de Jazz-Rhone-Alpes.com) il a été imposé de signer un « contrat » stipulant que d’une part les photographes ne pourront pas exploiter (c’est-à-dire vendre) leurs photos à titre commercial ni les placer dans une banque d’images et que d’autre part Diana Krall et ses ayants-droit s’arrogent toute licence quant aux photos : « Les photographes accordent par la présente à Diana Krall et à ses ayants droit le droit et la licence illimités d’utiliser, d’afficher ou d’exploiter de toute autre manière les photos dans et en relation avec toute utilisation non commerciale dans n’importe quel format et média (par exemple, site(s) Web et médias sociaux, éditoriaux , matériel promotionnel), dans le monde entier.
Diana Krall, ses successeurs, ayants droit et titulaires de licence n’auront pas le droit d’utiliser les photos de manière commerciale sans le consentement préalable du photographe et sous réserve de négociations de bonne foi, qui ne doivent pas être indûment refusées ou retardées. »*
C’est bien évidement un contrat léonin de plus non valable en France, car proposé en anglais seulement.
Le plus cocasse, c’est que toutes les photos que nous avons soumises ont été interdites à la publication par le producteur de Diana Krall : « We respectfully request that you do not publish these photos, as they are not approved for use. » (Nous vous demandons respectueusement de ne pas publier ces photos, car leur utilisation n’est pas approuvée.) (Mail signé de Sam Hughes de la société Macklam Feldman Management). Il en a été de même pour les autres photographes accrédités.
Nous pourrions passer outre sans craindre de poursuites.
Cependant, nous ne souhaitons pas faire de publicité à une telle personne et nous ne publions pas les photos et la chronique pourtant prêtes.
Diana Krall est devenue persona non grata à Vienne et dans nos colonnes.