Un lieu majestueux s’il en est pour un concert : la cathédrale Saint-Maurice de Vienne.
Un des pianistes français les plus doués de sa génération.
Une organisation du festival de Vienne au cordeau qui laisse la place à des concerts gratuits d’un très bon niveau.
Et pourtant !
Je me faisais une joie de retrouver Roberto Negro qui s’était fait plus rare sur les scènes de la région, cet artiste facétieux, plein de talent et de fantaisie.
Il a décidé de proposer un concert en improvisation complète en annonçant qu’il y aurait « peut-être » des fenêtres vers du répertoire.
J’avoue être resté en dehors du coup pendant tout le concert, collé au plancher des vaches, sans ressentir d’émotion, ni trouver de fenêtre, alors… j’ai pris la porte.
On dit que les voies de Dieu sont impénétrables ; celle de l’improvisation aussi quelques fois.