Un power trio montpelliérain axé sur les claviers. Nouveau projet même si l’on connait bien deux des trois musiciens. Voir la chronique de leur album par Michel Clavel.
À jardin Jules Le Risbé avec piano, Fender Rhodes, Moog, synthé. (découvert avec le Naïma Quartet)
A cour, Emmanuel Beer avec Moog et orgue et sa cabine Leslie.
Au centre Thomas Doméné et sa batterie (idem Naïma Quartet)
Les deux ensembles de claviers dialoguent dans un discours très vintage genre années 70. Le groove est omniprésent, chaudement soutenu par une batterie énergique.
Évidemment, on pense à Herbie Hancock et ses Headhunters ; à Chick Corea ; à notre Eddy Louiss national. Sunscape c’est un peu un mélange de tout ça.
Pour ce premier passage à Vienne, ils nous jouent les morceaux de leur premier album « Sunscape » sorti en octobre dernier, très bien accueilli par la critique.
Ils nous font la quasi-primeur d’un nouveau morceau, The sun will rise… au moment précis où il se met à pleuvoir dru. Qu’importe, c’est un morceau superbe avec des changements d’atmosphères, des passages lents qui frisent le romantisme avant d’embrayer sur du plus énervé.
Vu les conditions humides, le concert s’achève avec quelques minutes d’avance sur Golden Goat, funky à souhait qui nous fait presque oublier les caprices du temps.
Et puis non !
Le public reste et en redemande. Le public est roi. Donc … rappel avec Good old days.
- Emmanuel Beer: orgue, claviers
- Jules Le Risbé: piano
- Thomas Doméné: batterie