Dmitry Baevsky nous revient avec un nouveau quintet composé de jeunes loups talentueux avec une rythmique 100% française : Vincent Strazzieri au piano ; Gabriel Sauzay à la contrebasse et Paul Morvan: à la batterie. Et à ses côtés le très jeune slovène et surtout très prometteur Vid Šketa à la trompette. Une grande aisance et un phrasé scintillant. Il alterne les chorus avec Dmitry comme s’ils avaient fait cela depuis des années.
Le répertoire joué comporte uniquement des reprises de titres plus ou moins connus, ici plutôt moins, ce qui fait l’originalité de la proposition. C’est le principe d’un jazz classique voire de « stricte obédience » où chacun se réapproprie les œuvres des aînés et leur donne une nouvelle jeunesse, une nouvelle lecture.
- The joker de Lee Morgan
- Shabozz de Gigi Gryce
- LaRue de Clifford Brown
- Wives and lovers de Burt Bacharach
- La ballade du set : All fox
- Simple pleasure de Cedar Walton, et là, ça va très vite et chacun des cinq musiciens prendra un solo (du genre énervé )
Un concert très propre, très académique qui a manqué d’émotion alors que ces cinq-là ont tout pour nous en offrir.
Dmitry Baevsky: sax alto ; Vincent Strazzieri: piano ; Vid Šketa: trompette ; Gabriel Sauzay: contrebasse ; Paul Morvan: batterie