Bonne nouvelle, je suis accueilli ce soir par la présidente du festival, Claire Mabilais, qui me dit « Chouette, nous sommes complets ce soir ». C’était presque le cas la veille. Pourtant, la place du Fort présente encore peu de monde. Il faut dire que les 35°c encouragent à attendre « la fraîche » pour venir.
Qu’importe, le groupe Berzingue commence son set presqu’à l’heure.
Un petit changement, le guitariste rythmique Cesar Nicolaïeff étant malade il est remplacé au pied levé par une autre connaissance du mundillo du swing manouche drômois, Nicolas Gavotto. Cela crispe un peu Maxime Tritschberger… mais rassurez vous nous n’y avons entendu que du feu.
Le set démarre avec allégresse sur Sweet Sue une vieille chanson des années 20 reprise entre autres par Django Reinhardt et le Quintette du Hot Club de Fran.e, La délicate Lucie Girard est au violon et à la voix.
Suit une composition du guitariste Ivan Gorlier : Mail woman blues ( le blues de la factrice).
Puis Anniversary song, un standard du jazz gitan. Maxime explique que comme la formation est un peu bousculée aujourd’hui, ils vont jouer surtout des standards afin que Nicolas ne soit pas trop perdu.
Et ce sera le célèbre Them there eyes, un morceau quasi centenaire.
Quel que soit le morceau, l’esprit manouche est toujours présent. Les deux solistes Lucie Girard au violon et Ivan Gorlier à la guitare alternent les chorus, alliant vivacité et brio. Lucie Girard nous propose une de ses compositions Accouchement d’un morceau sur un rythme lent, elle expose le thème puis est secondée par la guitare. C’est beau et reposant.
Le public est invité à chanter avec eux sur la « chansonnette » Blue jam.
La valse pour Anita porte bien son nom, il manque juste des couples courageux pour se lancer.
Le set s’achève sur Some of these days, sur un mode swing. Le genre de chanson qui donne la banane. Rendez-vous est pris pour « l’after » à l’issue du set de Catia Werneck.
Lucie Girard : violon ; Ivan Gorlier : guitare Nicolas Gavotto qui remplace César Nicolaïeff : guitare rythmique ; Maxime Tritschberger : contrebasse