Philippe Gourgaud directeur général de l’Impérial Palace, Philippe Martel responsable de la programmation de la partie Jazz du festival et Kristin Marion ont présenté ce neuvième Imperial Annecy Festival. Philippe Martel était particulièrement content, car le concert de ce soir sera animé par le Big Band Christian Garros qu’il connait bien et qui depuis quarante six ans se produit avec d’excellents musiciens.
Nous avions, au piano et à la direction musicale: Philippe Carment ; à la contrebasse: Bertrand Couloume ; à la batterie: Grégory Serrier ; au saxophone baryton, à la flute et à la direction musicale Rémi Biet ; aux saxophones ténor Jean-François Bonnel et Frédéric Ooghe ainsi qu’à la clarinette ; aux saxophones alto Pascal Fraissinet et Christian Roy ; aux trombones: Matthieu Blandin, Jean-Marie Canardelle, Yves Morel et Loïc Seron ; aux trompettes: Rubinho Antunes, Philippe Simon, François Jaeger et Laurent Lengin ; à la voix Cécile N’Débi, dix-sept musiciens sur scène pour notre plaisir.
Ce sont principalement des morceaux du grand répertoire des Big Bands de Duke Ellington et Count Basie qui vont être joués pendant cette soirée. Ils ont commencé par l’indicatif du Big Band de Duke Ellington, Take The A train. Une longue introduction piano, basse, batterie où la rythmique démontre toute sa musicalité et son swingue. Tout de suite, le ton est donné, une belle unité des cuivres, sur de riches orchestrations, et des solistes avec de beaux phrasés et parfaitement placés.
Ils ont poursuivi par Swinging The Blues ; All Of Me ; Ko-Ko ; Scott’s Place ; Magic Flea ; Sweets ; The Kid From Red Bank ; Teddy The Toad ; Ya Gotta Try ; Sing Sing Sing puis avec la Chanteuse Cécile N’Débi, qui tout de suite a électrisé la salle avec sa voix chaude, pure et sensuelle à la tessiture remarquable, ils ont enchainé alors Them There Eyes ; I’m Beginning To See The Light ; Honey Suckle Rose ; Too Close For Comfort ; Mr Paganini. Pour finir la soirée, la vedette de la prochaine soirée jazz Gunhild Carling est invitée à venir rejoindre l’orchestre sur scène avec Philippe Martel au piano, Kristin Marion et la fille de Gunhild Carling, Idun Blome, pour jouer Sweet Georgia Brown, Gunhild Carling apporte son trombone avec lequel elle improvise, assurément la soirée où elle se produira apportera son lot de belles musiques. Philippe Martel a une fois de plus eu raison d’inviter pour ce festival un big band de cette classe qui a conquis le public présent.