La troupe pilotée par Jean-Michel Mercier est composée ce soir de sept musiciens en fusion.
Le premier morceau donne le ton. Brice Berda au sousaphone déclenche l’éruption et donne le tempo. Ça va vite et fort. À la fin de ce premier morceau, un voisin de table lance « ça sonne comme un final ! ». Pas faux.
Devant, la section de cuivres (sax baryton ; trombone ; sax alto et trompette) fait plus qu’envoyer du pâté, les orchestrations sont léchées.
La fanfare sait aussi chanter, pour preuve cette chanson Coucourbitacée, ode à la courgette. Autant vous dire que c’est foutraque à souhait.
Ensuite, nous partons en voyage : La Réunion ; l’Europe de l’Est (Hijazz Volcano) ; l’Afrique (Dama Ali ; Tin tin deo) ; le Brésil… tous les styles leur conviennent pourvu qu’il y ait du rythme et des watts.
Le public habituellement bien sage de la terrasse de l’Imperial Palace se lâche et applaudit à tout rompre… et en rythme pendant les morceaux.
Certains morceaux calment le jeu, comme Doudoune, mélodies cool ou la lave couve avant qu’elle ne se réveille.
Pour les deux derniers morceaux, chose incroyable, une petite fraction du public s’aventure devant la scène… pour danser. C’est la fête à l’Imperial Palace !
La fin du concert devient une fête de la fin du monde apocalyptique à la sauce cumbia colombienne.
Ces Lazcar Volcano forment une fanfare attachante qui se démarque du genre par des arrangements élégants bien servis par des musiciens enthousiastes qui transmettent leurs bonnes vibrations à un public qui en définitive ne demande que ça.
Musiciens de jardin à cours (au démarrage du set, après ça a bougé):
- Jon Lopez de Vicuña: sax baryton, clochettes
- Michel Berelowitch: trombone, voix, triangle, sousaphone (sur Ça va aller)
- Jean-Michel Mercier: sax alto, triangle
- Cécile Thibert: trompette et voix
- Arnaud Vecrin: guitare
- Thibaut Guériaux : percussions et voix
- Côme Huveline: batterie
- Brice Perda: sousaphone, voix (sur Ça va aller)
