23/08/2024 – Quand le ]FD’A[ Quartet jazze les comptines enfantines pour Tout l’monde dehors

23/08/2024 – Quand le ]FD’A[ Quartet jazze les comptines enfantines pour Tout l’monde dehors

Il ne fait pas froid aujourd’hui à l’amphithéâtre du square Delfosse dans le deuxième arrondissement de Lyon, sur les quais de Saône.

Les musiciens sont en plein soleil, le maigre public s’est mis à l’ombre.

Le ]FdA[ Quartet s’aventure dans les comptines aujourd’hui. Comptine, car avec ces histoires, on apprend à compter (sic)

Pour expliquer au jeune public la relation entre contes et jazz, le ]FdA[ quartet a fait appel à Guignol et son marionnettiste Christophe Jaillet nous explique ce que sont les « standards » de jazz.

Après une introduction sur Aux marches du Palais on passe à Blanche Neige et au célèbre Un jour mon prince viendra repris entre autres par rien moins que Miles Davis, Someday my prince will come.

Dodo l’enfant do devient Jean-Pierre chez le même Miles.

À l’inverse le quartet détourne All blues pour l’adapter en A la claire fontaine. La fusion des deux fonctionne plutôt bien.

Nous passerons ensuite par Au gué vive la rose et tant que nous sommes dans les fleurs par Colchique dans les prés, sur une adaptation d’Eddy Louiss. Les coquelicots ne sont pas oubliés (Gentil coquelicot).

Ah vous dirais-je Maman de Wolfgang Amadeus Mozart est présentée dans une version swing.

Nous passons désormais au zoo.

Alouette est l’exemple même de la « comptine »  avec ses énumérations.

Ah les crocodiles ; J’ai vu le loup, le renard et le lièvre ; À la volette. Au total quatre chansons du bestiaire des comptines.

 

Changement d’univers avec la comptine probablement la plus connue Frère Jacques.

Le bon rajah Gobert, celui qui a mis son turban à l’envers, est une adaptation libre de ce que vous savez.

Malborough s’en va en guerre est donné dans une version reggae sur une adaptation d’une musique de Serge Gainsbourg, il fallait oser.

De Marlborough à J’ai du bon tabac il n’y a qu’un pas, nous explique Guignol sur un air de calypso emprunté à Sonny Rollins, Saint Thomas.

Fin du concert avec Le pont d’Avignon à la sauce louisianaise.

Une heure et demie pour se rappeler les souvenirs d’enfance. C’est sympathique.

 

  • François Dumont d’Ayot : aérophones
  • Pascal Bonnet : basse
  • Rémi Mercier : clavier
  • Attilio Terlizzi : batterie
  • Christophe Jaillet : marionnettes, texte

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