Les cousins ? Ce nom m’est familier et m’ouvre des perspectives de fêtes. C’est enchanteur, ça tient de la rencontre, on sait d’avance qu’on va s’marrer et passer du bon temps. Ça me rappelle la troupe, du même nom, qui dans les années 90, écumait les festivals de cirque, des drôles de lurons touche à tout, acrobates et clowns. Peur de rien. Même pas mal. Délires et rires garantis.
Avec un nom pareil, le groupe du Puy, direct sorti des rangs de Jazz en Velay, savait qu’il allait forcément fédérer. En plus, dans les cousins, ici groupe manouche par excellence, y’a deux frères. Histoire d’embrouiller, pour de bon. Certainement du bon pendant ce concert dans la plus pure tradition de la pompe qui assure et des solos qui s’enchainent. Le tout avec vigueur, maestria, bonne humeur et musicalité. Un hommage à Django (trop court), celui qui a donné à cette musique ses lettres de noblesse, et qui a essaimé avec son « bebop français ».
Se sont enchainés quelques tubes, bien sentis, bien arrangés, et même du Brassens « manouché ». Un régal, de la musique pour se mettre en appétit et swinguer. Manquait plus que de les retrouver plus tard, très tard, dans un bistrot pour poursuivre la fête et rêver, la tête dans les étoiles, le cœur en départ.
Bravo les cousins et à une prochaine.
Christophe Bariol, guitare ; Jacques Bresson, violon ; Xavier Merle, guitare ; Yannick Merle contrebasse