Jean-Paul Chazalon nous accueille ce soir, salle Jean Dasté à Rive de Gier, avec le maire de la commune pour qui la journée a été très positive puisqu’il a inauguré le nouveau conservatoire de musique. Les musiciens arrivent alors, Georges Grandville qui s’installe devant le Steinway, le bassiste Elvin Bironien et Tilo Bertholo, batteur attitré du groupe.
Des coulisses, Kareen déclame Leçon d’être et apparaît dans un ensemble pantalon brillant de multiples sequins sous une veste de costume noire avec les mêmes sequins au col et au revers des manches, ses colliers dorés complétant cette tenue. Elle entame Nobody’s fault but mine repris ensuite par une partie instrumentale. La vie de Nina avec ses vicissitudes, son combat pour la justice et l’égalité sont évoqués dans How it feels to be free.
Pour Backlash blues, la chanteuse nous offre des mouvements de danse… Elle évoque par un poème l’année 1964… elle danse puis ce sera Mississippi Goddam où le trio musical prend toute sa place. Un solo de piano introduit I put a spell on you, la voix enjôleuse est magnifiée par les musiciens qui se mettent au diapason de sa puissance.
La cloche du batteur nous interpelle et Kareen entame alors Sinnerman. Elle fait chanter le public, sa danse est presque tribale, elle fait scander au public « Power » après une partie instrumentale, et la fin du morceau est très engagée. Pour Feeling good, Kareen ondule, prend des accents reggae, le public est encore mis à contribution. L’iconique My baby just cares sera magnifié par un long solo de piano.
Les balais de la batterie et le piano introduisent Ne me quitte pas que Nina aimait interpréter, morceau épuré, avec un solo de basse et à nouveau le ballet des balais qui s’expriment. Mr Bojangles, introduit par la batterie, rejointe par ses collègues, est interprété par Kareen avec un tempo précis. Pour finir cet hommage à Nina Simone, la cloche de la batterie entame Seeline woman, un long solo de piano précède Kareen qui fait chanter le public. Elle présente alors les musiciens de ce soir. Ils finissent le set ensemble.
Ils sortent de scène et reviennent pour un rappel où Kareen interprète Love me or leave me, tout en descendant dans le public, pour un long moment d’échange, un long solo des musiciens et une fin de concert uniquement instrumentale.
Cette soirée nous a permis de réentendre les œuvres de Nina Simone, le plaisir quelque peu tempéré par la présence en bord de scène de quatre spots imposants qui tournoient dont les lumières sont dirigées sur le public et le plafond (?) !
Kareen dédicace ensuite à la sortie l’album « Nina », qui est sorti l’an dernier, avec décontraction et bonne humeur.