En cette seconde partie de concert, le quartet de Clélya Abraham entre en scène, La pianiste vêtue de noir et blanc, s’installe au piano, la guitare sera tenue par Kevin Lazakis, Ananda Brandao, la franco-brésilienne, sera la batteuse et Samuel F’Hima sera le contrebassiste.
Clélya salue et entame Réjouissance, un des morceaux de son album « La source », sorti en février 2022, son intention étant de nous évoquer notre « source intérieure d’Amour ». The river nous entraînera ensuite dans une féérie douce.
Ritournelle sera dédiée à Mario Canonge et Alain Jean-Marie, deux pianistes antillais qui l’ont fortement inspirée, où la contrebasse est rejointe par le reste du groupe. Solo de guitare virtuose, histoire du Maloya, évocation de La Réunion, ce sera Outre-mer.
La guitare introduit ensuite lentement un nouvel opus qui sortira le 7 février 2025, l’archet glisse sur la contrebasse, les mailloches semblent parler à des oiseaux imaginaires. Le solo d’Ananda rejointe par le groupe pour Padjenbel nous montre un moment virtuose.
Plus calme, Dune nous entraîne dans un moment où archet sur la contrebasse et mailloches rivalisent, puis le dynamisme revient avec des nappes de guitare et un solo de contrebasse.
Clélya chante et nous offre pour finir un nouveau morceau : syncopes, solo de contrebasse, guitare soutenue par la batterie énergique, solo de piano très tonique et foisonnant.
Les musiciens sortent et reviennent pour un rappel qui nous laisse entendre Dear soul, en anglais, qui nous invite à nous interroger sur notre âme ; on le retrouvera dans le prochain album que nous attendons avec une certaine impatience.
Clélya et ses musiciens ont permis avec douceur et talent aux auditeurs présents ce soir à l’Astrée de découvrir une formation où l’intention est de magnifier l’âme de chacun, d’évoquer l’Amour, et de partager un moment musical positif.
Vivement le prochain opus !
[NdlR :merci aussi à Philippe Sassolas, pour le prêt de ses photos]