Jacques Seigneret n’a pas assez de superlatifs pour présenter Raul Midón, multi instrumentiste (voix, guitare, percussions, piano, …) il l’avait découvert à Vienne en 2009 et retrouvé en 2021 et s’était juré de le faire venir à Fareins. C’est chose faite ce soir.
Il débute son set avec I love the afternoon de l’album « The Mirror ».
Il introduit son nouvel album « Lost and found » avec quelques nouveautés.
Seul en scène il enchaîne les titres majoritairement avec sa guitare, de la trompette buccale (fort réussie) et sa voix très particulière capable de grands écarts.
Avec Going away on continue dans la mouvance folk qui lui sied si bien. Sa main droite ne fait pas qu’attaquer les cordes elle sert aussi en percussion sur la table de la guitare pour rythmer son propos.
Son jeu est d’une grande richesse, des harmonies multiples et riches se cachent derrière la mélodie. Le style Raul Midón.
Il calme le jeu avec une ballade délicate Suddenly.
Sur le morceau suivant Sunshine, il joue des bongos de la main droite, de la guitare de la gauche et de la trompette avec sa bouche quand il ne chante pas. Combinaison impressionnante et qui fait son effet. Pour finir sur un solo de bongos de belle facture.
Pour Listen to the rain il s’accompagne au piano. Instrument qu’il maîtrise aussi.
Il est ensuite accompagné à cour pour un solo de guitare assis. Serendipity, une pure merveille d’équilibre et d’harmonie dédiée à son guitariste fétiche Mike Stern. Sans paroles, seule sa guitare exprime son talent. Impressionnant !
Avec Invisible chains il flirte avec la Jamaïque, tout naturellement.
Retour au micro central avec If only.
On s’approche de la fin avec une « love Song « écrite pour sa femme Waiting all my life for you, sucré et touchant.