Après le premier album « Initio » (voir ici ) le trio prépare le second et présente quelques nouveautés comme le premier morceau du set Lux divina. Amorce délicate au piano, ostinato à l’archet, montée en tension proposée par la batterie. L’aube se déploie. Ça se calme et tout redevient serein. Déjà superbe.
Le second thème est joué à la manière d’Ahmad Jamal, un phrasé incisif, une rythmique dansante. Roxana est assurément un hommage à son pianiste préféré.
On aborde ensuite le mythe d’Orphée et d’Eurydice et le pacte passé avec Hadès.
Le trio revisite l’histoire. Serait-ce enfin un « happy end » ?
Les compositions se suivent et nous proposent des voyages tous différents, mais à chaque fois, des chemins aux panoramas sonores magnifiques. Une grande liberté est laissée à la batterie qui nous guide à des cadences variées et riches.
Hymne for Marcel est dédié à un gamin de 7-8 ans qui vit dans ses rêves et les trouve beaux. Cette composition nous fait invariablement penser à une nocturne. Moment de calme et d’ouverture de l’âme. Presque un recueillement.
Final de ce magnifique set sur Rouge Gorge. Juan et Elie jouent bugne à bugne tandis que Mark virevolte. Quelle élégance !
Rappel imposé par le public et ce sera Adagio, un condensé de douceur pour un public absolument subjugué et béat. Avec quelques mesures en solo à la JS Bach qui nous surprennent.
Nous suivons ce trio depuis quelque temps et il se bonifie à chaque apparition (voir ici et ici).
Vite le prochain concert !