
Dans l’auditorium du Conservatoire de la ville de Voiron,
le Jazz Club Voironnais nous a proposé une bonne soirée jazz avec beaucoup d’attention.
Nous avons été choyés. Cet orchestre éphémère a séduit.
Couplé au jeu piano de Fabien Mille, il y a la belle énergie des saxophonistes alto, ténor, et soprano, Rémi Durand, Ivan Baldet, Christian Roy, Jean-Michel Rosset avec Michaël Cheret au lead. A la contrebasse, c’est Raphaël Guyot, à la batterie Christophe Telbian, que de « belles personnes » que nous apprécions par leurs personnalités et leurs présences dans le monde du jazz, vous en conviendrez.
Dès les premières notes, l’émotion du public est palpable et quel parfait décollage avec Automne Leaves ce beau standard de jazz. Les saxophones jouent tour à tour, Il y a le rythme, le son et ce sont des applaudissements stimulants à chaque changement.
Michaël nous gratifie de son jeu expérimental où il sait si bien nous perdre jusqu’au final avec les cinq saxophones dans un rythme habile.
Michaël suit les mouvements des saxophonistes du regard et envoie – ‘un, deux – un, un, un, et bam ! Ce sera The Soul Of Pico Rivera. Le plus jeune des saxophonistes, Rémi accompagné par la contrebasse et la batterie débute cette samba. Il est prometteur ce jeune homme. Fabien joue lui aussi terriblement bien et tour à tour, chaque musicien ira de son tempo habile.
Allez, je vous dévoile tout. Poursuite avec Pearl for Merle avec une intro solo de Michaël Cheret ! Quelle histoire, ce serait plutôt Pearl for Us ce soir, écouter ces musiciens et avoir le plaisir de partager cette chaleur amicale, que d’émotion dans la salle !
Le premier set se finit même avec six saxophones puisque Guillaume Delange, le prof de sax du Conservatoire les rejoint. Et là, sur un rythme latino, mon imagination m’envoie en tête des images d’une course rythmée sur une plage brésilienne ou sur une terre belle et ocre… Les sourires et les applaudissements du public me confirment que, à chacun son voyage musical, et que oui, ça fonctionne fort ce soir !
Le Combo 38, c’est bon. Tous, nous battons le rythme, qui du pied, qui de la main, qui de la tête. Et nous avons passé une bien belle soirée, les musiciens et le public.
La jam session a du style elle aussi, du doigté, les photos de Guillaume Le Tallec vous racontent la même histoire que celle de ma chronique.
Ce que nous aimons dans le jazz c’est aussi cela, ces fantastiques moments humains ; alors je vous le dis, rendez-vous le mois prochain au Jazz Club Voironnais.