Première mondiale au Jazz Club de Voiron : le nouveau groupe Spacemen State of Mind nous présente son répertoire. Départ direct en apesanteur : les trois musiciens se rejoignent sur scène l’un après l’autre et se mettent tous les trois au vibraphone. Puis atterrissage sur la planète jazz : chacun rejoint son instrument, Fabien Mille aux claviers, Sylvain Charrier (désormais seul) au vibraphone et Marc Quercia à la batterie. Ce premier morceau qui débute au vibraphone à trois s’appelle comme le groupe Spacemen state of mind et sera le fil rouge du concert puisqu’il reviendra trois fois sous des formes différentes.
Le répertoire évolue entre des reprises et des compositions, nous avons entendu Greasy G. de Joshua Redman, Bachelorette de Björk, Did they ever tell Cousteau d’Esbjorn Svennson (EST), précédé par la voie du fameux commandant ou encore un morceau de Jamiroquai.
Leurs compositions nous évoque l’état d’esprit des astronautes, leurs méditations dans les grands espaces Le calme après la tempête, Lost train, And then the end ». Plus tard, nous entendons Hubert Reeves juste avant une reprise chantée de Spacemen state of mind.
En rappel, nous avons entendu un Past time paradise (Stevie Wonder) aérien.
Avec Spacemen State of Mind, les espaces infinis ne sont ni silencieux, ni effrayants.
Merci à DF pour son aide dans la rédaction de cette chronique.