Le trio invite Odile et lance la soirée avec une bossa nova de charme.
Deux guitares Christian Sanchez et Thierry Rampillon , une voix Odile
et à la guitare basse, Pascal Kober en tenue cool wave décontractée ce soir ; les yellow guitar strings de sa guitare basse s’accordent si bien avec son look French Navigator, Sailor of the world: pantalon jaune, un rayé, chapeau, écharpe et un sourire…
French touch, Odile entonne C’est si bon, chanson d’amour intemporelle, du jazz de 1947 de Henri Betti /André Hornez. Le trio, quartet nous plonge dans un bain jouissif de notes, le solo guitare de Thierry Rampillon ne gâche rien, le tout est sans faille et avec de l’humour aussi.
Surtout ne pas se prendre trop au sérieux et savourer la joie et le plaisir d’être là.
Deux ans que Alzy Trio n’est pas venu au jazz club ! Alzy Trio a fêté ses vingt ans au Musée Dauphinois en 2020, une sacre belle longévité suivie par les inconditionnels, les amis.
Maintenant, on le sait, le mercredi, c’est répet avec Odile, alors ce soir c’est le répertoire Alzy plus quelques nouveautés d’intérêt…des chants d’amour mâtinés « Brazil », les guitares qui nous emportent vers de chauds rivages mais pas que…
Christian Sanchez et Odile débutent en duo Tu verras libre adaptation de la brésilienne O Que sera ? Odile sourit « le devoir accompli …tous les rêves du monde « Belle tessiture et talent..
Poursuite en trio du classique Whisper Not ; composition et bel arrangement de Benny Golson . Quel choix judicieux que ce standard de 1956 ! La saveur d’un soir latino.des Alzy, section rythmique.
Suite en duo, avec encore un beau standard Summertime sur l’arrangement de Molly Jonhson. Sur quelques notes, la salle reprend le rythme de la guitare basse de Pascal Kober en claquant des doigts et avec le chant d’Odile, tout en émotion, c’est une envolée vers l’été naissant. Un classique, me direz-vous, mais une très belle réinterprétation. Pascal chantera « Summertime Summertime, living easy »
Singing singing, joli coup Odile Petermann, c’est une belle rencontre musicale que nous écoutons ce soir.
Puis en fil conducteur, ce sera encore une French song, Odile Petermann et Alzy Trio savent si bien le faire.
Que restent-ils de nos amours ? De cette nostalgique romance de Charles Trenet suivra la reprise en version us beaucoup plus optimiste et teintée d’humour « I set you free my last very best, I Wish your love » avec au chant en duo Odile et Pascal.
Les instruments à corde stimulent l’improvisation, les deux guitaristes Thierry Rampillon et Christian Sanchez assureront encore des solos et du rythme.
Ils enchaîneront avec La Javanaise de Gainsbourg, superbe clé pour cette soirée définitivement placée sous le signe de l’amour.
Clôture du premier set avec, Fly me to the moon et après des échanges amicaux top !
Le deuxième set va nous faire du bien aussi
C’est la voix claire de Odile Petermann avec La belle vie et notes déliées de Thierry Rampillon, sourire de Pascal Kober sur la composition de Sachal Distel 1962 devnue outre -Atlantique The good life.
Clin d’œil à d’autres salles, celles du cinéma et ses compostions musicales pour un passage allant des Demoiselles de Rochefort à Bertrand Tavernier et travelling arrière sur les Palmes d’or avec des arrangements, revisités et pêchus.
Il y aussi un chant a capella sensible et excellent. Cafard et café noir.
Viendra le temps du rappel, avec un solo de chaque guitariste, Christian, Thierry, Pascal,
C’est une chanson qui nous ressemble….
Que de notes jouées ce soir en nos oreilles attentives, une soirée amicale et quintessence du talent des cordes de Alzy Trio, ce soir à au nombre de dix-huit sans compter celles de l’invitée Odile Petermann.
Belle soirée.
