04/06/2024 – Patrick Bafon puis Madeleine Peyroux au Docks 40 pour Jazz radio

04/06/2024 – Patrick Bafon puis Madeleine Peyroux au Docks 40 pour Jazz radio

Pour débuter la soirée c’est le pianiste et chanteur (ou vice-versa) Patrick Bafon qui s’y colle.
Comme d’habitude il débute son set par Deed I do de la regrettée Blossom Dearie, sa chanteuse fétiche.
Il continue avec des tubes quasi centenaires qu’il dépoussière avec son charme habituel, quelques imitations d’instruments à la bouche et des scats débridés avec Do you know what It means to miss New Orleans ou encore Georgia (on my mind) et I can’t give you anything but love.
Pour changer il nous propose une chanson peu connue d’Henri Salvador La muraille de Chine et une chanson plus connue Tiens Tiens Tiens de Charles Trenet puis Petite fleur d’amour de Montand.
2024 sera très Nougaro (vingt ans qu’il nous a quitté) Patrick nous suggère d’aller assister l’hommage du 7 juillet à Jazz à Vienne avant d’entonner Dansez sur moi.
La fin de cette mise en oreille approche, alors Patrick revient aux fondamentaux avec un blues Why don’t you do right.

Puis il laisse la place à Benoît Thuret de Jazz Radio tout heureux de présenter la chanteuse Madeleine Peyroux.

La chanteuse américaine est en tournée pour la promotion de son dernier opus « Let’s Walk » qui sort à la fin de ce mois.
Elle vient accompagnée de son guitariste John Herrington. Elle reprend quelques anciens succès de son répertoire (Don’t wait too long), joue un titre en hommage à un mentor, Dan Fitzgerald rencontré en France, elle passe un long moment à nous rappeler que le jazz a été introduit en France dès 1917 par le 15eme régiment d’infanterie de James Reese Europe (ça ne s’invente pas).
Enfin elle nous livre en avant première quelques titres de son album à sortir à la fin du mois. Cela commence par le titre éponyme Let’s walk, texte militant qui encourage à se rassembler dans la rue pour des causes justes.
Il faudra aller à New-York, en Grèce ou en Espagne pour la découvrir dans son nouveau « tour ».
Elle nous propose une rare chanson en français Mon petit appart’ à Paris.
Arrive enfin sa magnifique reprise du tube de Leonard Cohen Dance me to the end of love, sauf que la voix ici ne suit plus comme avant et c’est plutôt triste.

Auteurs/autrices