Dans une salle de l’Iris très remplie, Alain Mercier, le président et les bénévoles nous accueillent avec les remerciements habituels (mention spéciale aujourd’hui à la présence de membres de l’association « Éclat »).
Arrive alors le quartet Gazeeboo formé de Benjamin Devigne qui s’assoit devant son Nord Electro à jardin, Christian Feid à cours devant son orgue, tandis que Christian Devaux se dirige vers sa contrebasse et Christophe Neau s’assoit derrière sa batterie. A noter que le quartet porte un costume marron, un tee-shirt blanc et des baskets blanches, ce qui confère une belle unité au groupe.
Arrive alors Sandra Mounam qui est vêtue d’un costume blanc à pois noirs, d’un débardeur noir à pois blancs, de grandes créoles dorées et un collier de perles qui complètent la tenue de cette représentante reconnue de blues et de gospel avec sa voix puissante. Aujourd’hui, elle propose « Mounam sings Nina Simone avec » le quartet Gazeeboo.
Pendant quasiment une heure trente, elle alterne les morceaux de Nina Simone connus et moins connus. Love me or leave me , Ain’t got no, I got life, Work song… Elle remercie puis annonce Brown eyed handsome man très peu chanté par Nina, interprété en pleine lumière dans un halo léger de fumée.
Pour Four women, elle demande plus de réverb’ sur sa voix tandis qu’elle accompagne la partition de l’orgue par de lents mouvements de bras, la rythmique étant très discrète. La contrebasse introduit Save me, morceau où elle s’engage physiquement sur la scène très éclairée. Avant Feeling good, elle nous rappelle que l’on peut danser même si ce morceau ne s’y prête pas vraiment. Sandra nous gratifie de quelques mesures a capella et le morceau se termine par un long instrumental, elle en profite pour présenter l’organiste.
Le public tape dans les mains pour My baby just cares for me tandis qu’elle danse et que quelques spectatrices s’approchent pour danser. Le clavier introduit I wish I knew how it would feel to be free, Sandra claque des doigts en mesure.
La rapidité est de mise pour Sinner man, Sandra semble courir sur place, les musiciens chantent, la batterie entame un solo, le groupe tape dans ses mains, suivi par le public, le clavier démarre son solo et le morceau se termine par un a capella empreint d’émotion.
I put a spell on you précède une nouvelle évocation d’amour avec To love somebody où la réverb’ sur la voix renforce l’engagement de Sandra. Elle présente le clavier, la batterie et le solo de la contrebasse. Elle demande ensuite « l’aide chantée du public , qu’on se lève », la batterie introduit See line woman, l’organiste a pris un djembé et le clavier et la contrebasse de petites percussions. Elle répète à l’envi le thème, descend dans le public, chante dans les travées… L’émotion et l’enthousiasme sont à leur comble. Pour faire redescendre l’ambiance ce sera Mr Bojangles, valse lente, qui permettra ensuite la présentation des musiciens.
En rappel, très demandé par le public, Sandra prend le tambourin pour un gospel I’m going back home. Comme toujours, les lumières de Sidonie ont fait un écrin coloré adapté à cette artiste qui a bien mérité le magnifique bouquet offert par le président à l’issue de ce moment musical positif.