J’avais loupé le passage au Périscope de ce trio en mars dernier. Je me rattrape à Cybèle.
Louise Knobil est contrebassiste et chanteuse. Avec son trio elle nous offre un jazz des plus énergiques… et décalé.
Ça file vite et c’est rafraîchissant.
Les paroles des chansons de Louise sont en français et drôles. On découvre un hymne au plop du bouchon de Pesto industriel ; le charme du cycle des Lessives ; Les comètes évoquent une forme de poly-amour ; Coléoptères est dédié à leur professeur de solfège Vince Vonlanthen de la Haute École de Musique de Lausanne (EHMU pour les intimes) décédé récemment et qui leur a fait découvrir des trésors cachés d’harmonie.
À jardin, Chloé Marsigny assure avec une belle intensité de longs chorus à la clarinette basse avec ou sans effets et également les lignes mélodiques.
Vincent Andreae à la batterie, à cour, donne et garde le tempo.
Au centre, Louise Knobil capte tous les regards tellement elle déborde d’assurance et d’un brin d’espièglerie. Elle maîtrise et ses effets et sa voix, et bien sûr sa grand-mère qui ne semble faire qu’une avec elle.
D’apparence foutraque, leur prestation est enthousiasmante. Nous avons affaire à un trio de superbes musiciens qui nous livre un jazz vocal original de belle facture.
Vous l’aurez compris, ce trio nous aura fait passer un moment plaisant et jubilatoire, pour preuve les sourires sur les visages du public pendant le set.
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Louise Knobil: contrebasse, voix, effets FX
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Chloé Marsigny: clarinette, effets FX
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Vincent Andreae: batterie
