Joyeuse et enjouée, Stacey Kent nous revient après quelques années d’absence, heureuse d’être là sur la scène de Vienne, heureuse d’être là dans la même soirée que Diana Krall à qui elle voue une grande admiration. A ses côtés toujours, son mari Jim Tomlinson (flûte, saxophone), également arrangeur et compositeur, à la fois discret quand il n’intervient pas et très présent quand il le faut dans ses interventions. A leur côté, Art Hirahara (piano), merveilleux pianiste qui a tout compris de l’univers musical de Stacey Kent et est parfaitement adapté à cet imaginaire.
Au programme un savant mélange des admirations de la chanteuse, Michel Legrand avec La Valse des Lilas, Summer Me Winter Me, qui donne son titre au dernier album de Stacey Kent, Antonio Carlos Jobim, avec Corcovado, des chansons originales : Thinking About The Rain, Postcard Lovers et A Song That Isn’t Finished Yet, dont les musiques sont de Jim Tomlinson. Enfin, la chanson française avec les versions anglaises de Ne me quitte pas et Sous le ciel de Paris, If you Go Away et Under Paris Skies. Enfin, au rappel, un petit bijou chanté en français, Les Voyages de Barbara.
Un retour en forme de retrouvailles et d’une grande douceur, entre Stacey Kent véritable passeuse d’émotion et le public de Jazz à Vienne.
