« 16 levers de soleil »
Sur un film de Pierre Emmanuel Le Goff retraçant l’odyssée spatiale de Thomas Pesquet qui a passé six mois dans la station ISS à partir du 17 novembre 2016, Guillaume Perret avec ses excellents musiciens que sont Martin Wangermée à la batterie, Yessaï Karapetian aux claviers et Julien Herné à la basse livrent une partition d’exception.
Saint Exupéry a dit : « L’avenir, tu n’as pas à le prévoir, mais à le permettre. »
Depuis Baïkonour, nous suivons Thomas Pesquet au milieu des astronautes, et nous partageons son quotidien. Le ton est donné par la chanson Les mots bleus de Christophe qui accompagne l’arrimage. Tout le quotidien nous est montré : la toilette, les échanges vidéo avec sa fiancée Anne Mottet, la perte d’un ravitaillement russe, la gym quotidienne…
Durant ces six mois, les évènements se succèdent : Noël, Nouvel An, envoi d’une chanson des enfants de l’école primaire de Totes…
Les images extérieures sont féériques, colorées, intenses, s’intercalent avec un appareil photo, le livre des œuvres complète de Saint Exupéry, la figurine du Petit Prince, tous en apesanteur.
Nous voyons Thomas Pesquet jouer du saxo dans l’habitacle et Guillaume Perret joue en même temps, l’image est saisissante et nous plongeons à nouveau dans un tourbillon de sons, de pulsations, de références orientales.
De la douceur, de la mélodie, du groove, de la transe, de l’énergie, de la virtuosité… J’en oublie certainement mais il est impossible de décrire ce foisonnement d’émotions positives que nous avons ressenti durant les quatre-vingt dix minutes de ce ciné-concert extraordinaire. OVER !
