18 au 21/07/2024 – Guitare en Scène à Saint-Julien-en-Genevois

18 au 21/07/2024 – Guitare en Scène à Saint-Julien-en-Genevois

Du jeudi 18 au dimanche 21 juillet direction Saint-Julien-en-Genevois pour la dix-septième édition du festival « Guitare en Scène ».

Une superbe affiche pour le meilleur festival de guitare de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

Du rock, du rock, mais pas que, car à Guitare en Scène tous les styles de guitares sont mis à l’honneur.

Pour commencer les soirées. Il est de tradition d’accueillir sur la scène du village (voir le plan en lien) la finale du tremplin fu festival.

Trois groupes se sont disputé la première place.

Si les deux premiers groupes : Paddang et Seven Ages nous ont servi du bon rock, le troisième et vainqueur de ce concours, Lean Wolf était un mix de rock et de blues.

Le guitariste Quentin Aubignac, qui a eu l’honneur de faire la première partie de Lucky Peterson en 2020, commence à être repéré dans le monde du blues.

En rock, nous avons eu la joie d’applaudir les Status Quo qui poursuivent leur tournée d’adieu.

Le fondateur et guitariste des Creedence Clearwater Revival, John Fogerty nous a fait aussi redécouvrir les titres du groupe mythique.

Cependant, ayant refusé de signer le pire des contrats que je n’ai jamais vus concernant le droit de photographier le concert, je n’ai pas d’images à vous montrer.

Le contrat :

I’VE BEEN GIVEN PERMISSION TO PHOTOGRAPH JOHN FOGERTYS CONCERT ON _________ 2024 AT THE _____________________________

I’VE BEEN GIVEN PERMISSION BY JOHN FOGERTY’S MANAGEMENT TO TAKE PHOTOS OF THE CONCERT FROM THE FOH POSITION. FIRST THREE SONGS.

THE PHOTOS WILL BE THE PROPERTY OF JOHN & JULIE FOGERTY. I WILL SUBMIT THE PHOTOS TO BOB FOGERTY WITHIN 24 HOURS AFTER THE CONCERT. CLBOB@MSN.COM. 747-232-9969

I HAVE NO OWNERSHIP INTEREST IN THE PHOTOS. NO USE IS GIVEN WITHOUT THE PERMISSION OF BOB FOGERTY.

ADDITIONALLY, JOHN FOGERTY MAY FREELY USE ANY OF THE PHOTOGRAPHS FOR ANY PURPOSE HE CHOOSES.

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Signature & Date

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Print Name

[NdlR : du vol qualifié, une fois de plus]

D’autres grands noms de la scène pop rock étaient présents tels que Chris Isaak ou bien Dave steward qui, entouré uniquement de musiciennes, nous a fait retourner dans les années 80 avec les tubes du groupe Eurythmics.

La plus grosse jauge de ce festival a été réalisée par Francis Cabrel, le samedi soir les guichets affichaient complet.

Avec une set-list autour de ses plus grands titres, avec des arrangements parfois jazzy, ses fans ont repris, en chœur, ses paroles.

Et on arrive à ce qui intéresse Jazz-Rhone-Alpes.com : le blues et le jazz.

De belles découvertes en blues avec tout d’abord le Californien Seasick Steve.

Longue barbe blanche, chemise de bûcheron et casquette sur la tête, le bluesman accompagné seulement d’un batteur nous a fait voyager à travers le sud des États-Unis avec un style de blues mi-texan mi-louisianais. À chacun de ces titres, une nouvelle guitare ou une nouvelle cigarbox c’était vraiment bon.

Autre bon duo de blues : les Larkin Poe.

Deux sœurs avec une très belle complicité venues tout droit de Géorgie ont apporté avec elles des blues renversants.

Accompagnées d’une section rythmique basse et batterie Rebecca, à la voix et à la guitare, et Megan, à la Lapsteel, ont donné une couleur particulière à ce style de musique.

La voix de la chanteuse était puissante et les solos des deux frangines de qualité.

Le public était charmé autant par leur visage d’ange que par leur talent.

Ma plus belle claque a été la performance du jeune guitariste et chanteur de blues Toby Lee.

Vous avez peut-être regardé les vidéos sur YouTube de ce gamin de douze ans qui joue avec les plus grands tels que Buddy Guy (voir ici) ou Joe Bonamassa et avec un phrasé incroyable. Et bien, le voici à dix-neuf ans à Guitare en Scène.

Sa technique et sa dextérité ont atteint un niveau à rendre jaloux les plus grands maîtres.

Son style est un mélange de blues-rock et de Chicago blues, un peu dans l’esprit de Joe Bonamassa.

Une version du titre Crossroad de Robert Johnson nous a tous bluffé.

Ce n’est pas pour rien que d’ailleurs Bonamassa dit de lui qu’il est l’avenir du blues.

Une étoile du blues vient de nous quitter avec John Mayall, mais le blues anglais a son héritier, il s’appelle Toby Lee.

Autre duo, Rodrigo y Gabriela, un couple de guitaristes mexicains, qui ont la particularité de reprendre des standards de rock, pop et même jazz sur des arrangements incroyables.

La guitare électrique ou classique de Rodrigo assurant les thèmes sur les rythmiques endiablées dans un esprit flamenco de la guitare classique de Gabriela ont enflammé le public.

Du jazz avec celui que l’on ne présente plus dans ce webzine : Marcus Miller.

Ce n’est pas la première fois que le bassiste vient à Guitare en scène puisqu’il était venu présenter son album « Afrodeezia » en 2015.

Ce soir, il est accompagné de Xavier Gordon au clavier, de Donald Hayes au saxophone, de Russell Gunn à la trompette et Anwar Marshall à la batterie.

Comme à son habitude, on aura un hommage à Miles Davis, mais aussi à David Sanborn avec les titres Maputo et Run for Cover.

Et en plus de ses compositions nous avons eu droit à une très belle version de I love you Porgy.

Comment passer après l’énergie et le groove de Marcus Miller ?

Pour cela il fallait un personnage aussi talentueux et avec un répertoire entraînant pour transformer le chapiteau en dancefloor.

Nile Rodgers, l’homme aux mille tubes, a mis le feu au public.

Comme aux Nuits de Fourvière, il nous a proposé un panier des titres qu’il a composés ou produits pour Chic et pour des grands noms de la scène funk, soul, rock, disco….

La setlist : 

  • Le Freak
  • Everybody Dance.
  • Dance, Dance, Dance.
  • I Want Your Love.
  • I’m Coming Out.
  • Upside Down.
  • Greatest Dancer.
  • We Are Family.
  • Like a Virgin.
  • Material Girl.
  • Modern Love.
  • Cuff It.
  • Get Lucky.
  • Lose Yourself To Dance.
  • Lost In Music.
  • Notorious.
  • Spacer.
  • Soup For One/Lady
  • Thinking Of You.
  • My Feet Keep Dancing.
  • Chic Cheer/Love Like This
  • My Forbidden Lover.
  • Let’s Dance.

[NdlR : rien que ça !]

Et le dernier titre de la soirée Good Times où nous avons eu droit à une incroyable jam avec Marcus Miller pour faire sonner les dernières notes de ce festival.

Encore une superbe édition de ce temple de la guitare, vivement l’an prochain.

 

 

 

 

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