Robinson Khoury entouré de Mark Priore au piano, Pierre Tereygeol à la guitare et à la voix, Étienne Renard à la contrebasse et Elie Martin-Charrière à la batterie s’empare de la scène…
Visiblement Robinson est habité, très impressionnant dans son personnage sombre. Musique violente, sans concession. Les morceaux de ses albums tels que « Broken lines » et « Mÿa » défilent : Reality From Reality , Casaya , Emptyness Monochrome , Birth of Noham et bien d’autres… La salle est sous le choc. Maelström de sons, d’influences musicales diverses. Le tout ponctué par des prises de parole pour nous donner les titres sur un ton caverneux. De la dérision, de la provoc teintée d’humour. Bref, on ne sait plus très bien où situer Robinson, jusqu’au moment où il reprend son trombone, enfournant le micro et délirant sur une musique planante qui brusquement devient prégnante puis violente dans une débauche de batterie, de piano, de contrebasse et ponctuée du chant à deux ou à trois voix.
Un grand moment de jazz, en fusion. Et, pour conclure au rappel, par sa version de la Chanson de Maxence de Michel Legrand. Peut-être pour nous rappeler que tout est parti de là.
